Papier fait main de lin, d’hémérocalles, de chanvre, papier Kraft et brindilles.
Pour la Biennale de Portneuf, Herbin a confectionné des feuilles de papier avec du lin, une source de fibres privilégiée par les papetiers occidentaux jusqu’au XVIIIe siècle. Pliées, nouées, liées, transformées en liasses ficelées, les feuilles de ces carnets intimes illustrent le rapport qu’entretient l’artiste avec le livre et l’écrit. Elle utilise le papier à la fois comme support et comme procédé d’écriture lui servant à raconter le Vieux Presbytère, l’espace architectural abritant les déclinaisons de son œuvre intitulée Ainsi de suite.
Le travail de Marie-Thérèse Herbin a été présenté dans plusieurs expositions collectives à travers le monde : Santiago (Chili), Barcelone (Espagne), Paris (France), Takashimaya (Japon). Le papier fait à partir de végétaux est au cœur de sa recherche créatrice.