Programmation
BILP 2017
En 2017, les créateurs sont invités à rompre avec les schèmes habituels de la mémoire pour s’attarder à l’anodin, au discret, à ce qui, dans leur vie ou dans celle de leurs congénères, PASSE INAPERÇU.
Les artistes sélectionnés pour cette édition ont des pratiques qui reflètent les tendances les plus actuelles en art contemporain. Ainsi, la vidéo, la gravure, la sculpture, le land art côtoient des techniques telles que la couture, le tricot, le crochet ou le macramé. Vingt artistes utiliseront le fil, le tissu, le papier et d’autres matériaux connus pour leur fragilité pour raconter des histoires de disparition, de secrets bien gardés ou de réalités ignorées.
BILP 2017 (720p) from Biennale du lin on Vimeo.
Vieux Presbytère – 117, rue Saint-Joseph, Deschambault
Ronit Baranga (Israël)
« The Trap »
Les fils tendus entre les mains renvoient aux liens qui unissent les humains entre eux, des liens qui peuvent passer inaperçus.
Michèle Lorrain (Québec)
« Les pas perdus »
À l’aide de fils de lin, l’artiste trace des circuits empruntés à répétition sans que le but à atteindre soit vraiment connu ou visible.
Christine Mauersberger (États-Unis)
« The Plastic Holds No Water »
Ces vagues textiles sont porteuses d’un poison qui se présente sous la forme de petits fragments aux allures inoffensives.
Ateliers Roches Papiers Ciseaux (Québec)
Amélie Roy-Langlois /Karine Gosselin
« Toutes les deux »
Les artistes proposent deux haïkus relatant des états d’âme, des instants fugitifs, pour faire en sorte qu’ils ne passent pas inaperçus.
Barbara Todd (États-Unis)
« Colour Play »
L’artiste associe de façon intuitive la couleur et la texture d’un tissu à chacune de ses photographies.
Église Saint-Joseph – 115, rue Saint-Joseph, Deschambault
Hélia Aluai (Portugal)
« Other »
Hélia Aluai brode des portraits sur des courtepointes qui ont comme source d’inspiration les photographies faites au cours de ses voyages.
Eunice Artur (Portugal)
« Tudo era jà depois como foi antes »
Pour l’artiste, la sculpture amalgamant les fibres de lin et d’agave témoigne des ressemblances et des correspondances entre les êtres.
Cécile Dachary (France)
« Une ville »
L’artiste considère la ville comme un objet poétique, un ensemble d’éléments reliés par un réseau aérien et par un réseau souterrain.
Karen Goetzinger (Ontario)
« A State of Transparency »
Karen Goetzinger joue de la transparence et des ombres portées pour évoquer un paysage urbain où chacun peut faire vivre ses propres souvenirs.
Éloïse Plamondon-Pagé (Québec)
« En chœur »
Entre les bandes de tissu suspendues, sur lesquelles les images se reconstruisent, se cachent des histoires de rencontres.
Moulin de La Chevrotière – 109, rue De Chavigny, Deschambault
Colette Balcaen (Manitoba)
« D’une fenêtre à l’autre »
Que se passe-t-il derrière les portes closes et les fenêtres aux rideaux fermés? L’artiste invite les spectateurs à imaginer des histoires qui seraient passées inaperçues.
André Du Bois (Québec)
« Les collatérales »
En fouillant le sol, près du littoral, l’artiste cherche une trace, un indice passé inaperçu. Ses gestes sont appliqués, répétitifs comme la navette qui court entre les fils de chaîne.
Jesse Harrod (États-Unis)
« Passing Fancies »
En nouant des fils selon les techniques du macramé, Jesse Harrod crée une forêt de formes tubulaires inspirées de la structure microscopique de la tige de lin.
Sandra Jane Heard (États-Unis)
« Blind adaptation »
Les créatures inventées par Sandra Jane Heard sont, à l’instar d’une multitude d’espèces, les victimes du consumérisme et de son effet toxique sur l’environnement.
Julie Bénédicte Lambert (Québec)
« Les champs lexicaux »
La matière des œuvres tissées porte les traces d’une multitude d’instants qui passent souvent inaperçus pour celui qui le reçoit.
Emma Nishimura (Ontario)
« An Archive of Rememory »
Les petits ballots de papier de lin contiennent symboliquement les souvenirs enfouis d’une famille d’origine japonaise.
Amélie Proulx (Québec)
« Marginalia »
Amélie Proulx découvre des illustrations montrant le filage des fibres textiles dans les marges de livres d’époque médiévale.
Bozica Radjenovic (Ontario)
« Ne me quitte pas »
L’artiste utilise la main qui fait, qui défait et qui elle-même disparaît pour illustrer l’aspect éphémère de toute chose.
Ivano Vitali (Italie)
« A mia madre »
L’artiste désire rendre hommage à sa mère, ainsi qu’à toutes les femmes qui ont confectionné vêtements et linge de maison pour leur famille.
Comité de direction artistique
Adrien Landry
Créateur textile, spécialiste textile et vannerie
Enseignant Centre des textiles contemporains de Montréal
Dominique Roy
Directrice générale
Biennale internationale du lin de Portneuf
Donald Vézina
Directeur général
Culture et patrimoine Deschambault-Grondines
Valérie Bédard
Tisserande
Enseignante Maison des métiers d’art de Québec