La marée monte (2023)
Sculpture ̶ Fil de papier de lin, étoupe et fil de métal
Une des conséquences les plus importantes du réchauffement de la planète est l’élévation du niveau des océans. D’une part, plus l’eau se réchauffe, plus son volume augmente et, d’autre part, les glaciers et les calottes glaciaires fondent à une vitesse alarmante. Plusieurs insulaires et autres habitants de zones côtières pourraient être appelés à migrer d’ici quelques décennies, à cause des inondations, voire de la disparition de leur milieu de vie. Interpellée par cette menace, Karen Trask nous adresse en quelque sorte une mise en garde et, pour ce faire, elle nous montre un corps évanescent, à demi submergé.
Artiste multidisciplinaire, Karen Trask vit et travaille à Montréal. Son travail se décline sous forme d’installation, de vidéo et de performance. Elle a présenté de nombreuses expositions individuelles et collectives au Canada, au Japon, en Inde, au Mexique, aux États-Unis et en Europe. Elle détient un baccalauréat en art de l’Université de Waterloo, Ontario, ainsi qu’une maîtrise en sculpture de l’Université Concordia à Montréal.