In God’s Country, 2009.
Martin Rondeau a développé une technique qui se situe à mi-chemin entre la photographie de mode et la photographie d’art. La technique de « lacération de l’image » qu’il a mise au point consiste à imprimer une photographie sur tissu et à découper le textile pour ensuite recomposer l’image. La distorsion qui résulte de l’opération donne un nouveau sens à l’image et fait naître une nouvelle interprétation chez le spectateur. Du lin, des lignes verticales et horizontales qu’il dessine, Martin Rondeau crée une composition qui évoque l’utilisation millénaire de la matière.
Martin Rondeau a grandi à Joliette, où il a commencé à observer et à embellir le monde à travers son objectif. Puis, à 20 ans, il a été perfectionner son art au Collège Marsan à Montréal. Concepteur de romans-photos de luxe, il accorde autant, sinon plus d’importance à l’histoire racontée qu’à l’aspect esthétique de ses images. S’il est vrai que l’univers crée par le photographe lui ressemble, on peut se permettre d’affirmer sans trop se tromper que Rondeau a le sens du drame, de la mise en scène… C’est un intense!
Martin Rondeau has developed a new technique that is half way between fashion photography and art photography. His ‘image laceration’ technique consists of printing a photo on fabric, cutting it and then recreating the image with its fragmented parts. The resulting distortions of the process give a new meaning to the image and change how the spectators interpret it. From the criss-cross pattern traced by linen threads, Martin Rondeau creates a work that evokes the age-old use of linen.
Martin Rondeau grew up in Joliette where he first began to observe and artistically reinterpret the world through the lens of his camera. At the age of 20, he went on to perfect his artistic talent at Collège Marsan in Montreal. As an author and creator of deluxe fumetti, he pays as much, if not more, attention to the storyline as to the aesthetics of his photo images. If the saying holds true that the world seen through the eye of the camera resembles the photographer, one can also confirm, without being to far off the mark, that Rondeau has a sense for the dramatic, for background setting—and that the world he creates is totally intense!