Thérèse Chabot (Saint-Jean-Baptiste de Rouville, Québec)

Thérèse Chabot | Photo: Idra LabrieLe peseur d’âmes et le dur désir de durer, 2007
Statuaire, fleurs, porcelaine, impression photographique sur lin

La production de Thérèse Chabot est axée sur l’installation et la performance. Elle a une prédilection pour l’utilisation de fleurs séchées avec lesquelles elle crée des motifs qui rappellent ceux de la broderie, de la mosaïque, de la tapisserie ou ceux des jardins de la Renaissance française et italienne. L’œuvre in situ installée dans un lieu de culte prenait la forme d’un jardin mythique où étaient mis en relation l’ange, une figure associée à la religion, et le sculpteur Louis Jobin, un personnage important du patrimoine artistique de la région. L’artiste proposait, près de son œuvre, cette phrase d’un auteur inconnu : « Il aura fallu des siècles de foi pour construire des églises, deux siècles d’incroyance pour en faire des oeuvres d’art et un an d’autoroutes pour éviter de les regarder.»

Thérèse Chabot enseigne au Département des beaux-arts de l’Université Concordia depuis 1983. Son travail a été exposé au Canada, en Europe, au Mexique et aux États-Unis. Avec le collectif Contemplations on the Spiritual, elle a produit, entre 2001 et 2005, des œuvres in situ dans des lieux sacrés à Glasgow, à Rome, à Cologne et à New York. Elle a reçu des bourses du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des Arts du Canada et de l’Université Concordia. Elle a été reçue membre de l’Académie royale des arts du Canada en 2003.