Jack In Da Box, 2009.
Pour Travis Taddeo, le lin demeure une fibre mystérieuse; rarement le designer a-t-il travaillé ou même porté le lin. Son aspect naturel, loin de le rebuter, l’intrigue et le pousse à relever le défi de la création. Pour lui, le lin évoque quelque chose d’organique, voire de biologique. Il voit la Biennale du lin comme une occasion de s’ouvrir aux possibilités offertes par la matière et comme une chance de lui donner sa propre couleur : unique, urbaine, street style, accessible.
Originaire de Calgary, Travis Taddeo arrive à Montréal à l’âge de 21 ans pour étudier au Collège LaSalle. Il se fait immédiatement remarquer par la faune de la scène underground en affublant son entourage de ses créations les plus extravagantes. Au cours des dernières années, Travis Taddeo a eu le privilège de travailler avec des entreprises et des artistes respectés tels l’hôtel W Montréal, MAO public relations inc. (New York), les photographes de mode Martin Rondeau et Richard Bernardins, le directeur artistique Randy Smith et la styliste Karine Tremblay.
As far as Travis Taddeo is concerned, linen remains a mysterious fabric. This designer has rarely worked on or even worn linen clothing. Its natural appearance, far from putting him off, intrigues and motivates him to take up the creative challenge. For him linen evokes a natural, almost organic quality. He sees the Biennale du lin as an opportunity for him to open up to what the fabric has to offer, as a chance of imprinting the fabric with his own trademark style: uniqueness, urban-ness, street style and accessibility.
Originally from Calgary Travis Taddeo came to Montreal at the age of 21 to study at LaSalle College. He started immediately making a splash on the underground nightlife scene by dressing himself and his friends in his signature clothing. Over the past few years Travis Taddeo had the privilege of working with respected companies and artists such as the W Hotel Montreal, MAO public relations inc. (New York), photographers Martin Rondeau and Richard Bernardins, art director Randy Smith and stylist Karine Tremblay.